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Les politiciens au parlement impliqués dans un syndicat du crime : Nhlanhla Mkhwanazi

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SABC News

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Le commissaire de police du KwaZulu-Natal, le lieutenant-général Nhlanhla Mkhwanazi, a déclaré à la commission parlementaire de la police que plusieurs élus en exercice sont activement liés à des réseaux du crime organisé opérant dans la province. Selon Mkhwanazi, le renseignement criminel a recueilli des preuves « irréfutables » montrant que ces représentants publics financent, protègent et même dirigent des syndicats criminels impliqués dans des assassinats, des braquages de fourgons blindés, des rackets d’extorsion et le lucratif secteur des taxis. Il a averti que ces connexions politiques donnent aux criminels un préavis des opérations policières, un accès aux ressources de l’État et l’assurance nécessaire pour éliminer les témoins.

Le commissaire a expliqué comment la province est devenue un foyer d’assassinats à motivation politique, avec des centaines d’enquêtes ouvertes ces dernières années. Bien que des équipes spécialisées aient arrêté des dizaines de tueurs à gages et plusieurs cerveaux présumés, les condamnations restent limitées, les témoins étant intimidés ou assassinés, souvent avec l’aide de fonctionnaires corrompus. Mkhwanazi a indiqué qu’au moins 62 armes à feu légalement détenues, rattachées à des politiciens ou à leurs gardes du corps, ont été récupérées sur des scènes de crime, ce qui souligne le chevauchement profond entre la politique et les syndicats violents.

Les contraintes de ressources et la porosité des procédures de contrôle au sein de la police aggravent le problème. Mkhwanazi a reconnu que certains policiers collaboraient avec des politiciens, en divulguant des informations sensibles ou en détruisant des preuves. Il a plaidé pour des contrôles d’aptitude plus rigoureux, des conditions de libération sous caution plus strictes pour les délits graves, un encadrement plus serré des armes à feu et une augmentation des crédits destinés aux capacités médico-légales, aux technologies de surveillance et aux programmes de protection des témoins. Faute de telles mesures, a-t-il averti, les syndicats criminels implantés dans les structures politiques continueront de déstabiliser les communautés et de saper la confiance dans les institutions de l’État.

Les parlementaires ont exprimé leur inquiétude mais ont exhorté Mkhwanazi à transmettre noms et documents justificatifs aux Hawks et à la Direction indépendante des enquêtes policières afin que des poursuites pénales puissent être engagées. Le commissaire a répondu qu’une divulgation en séance publique compromettrait les opérations en cours, tout en assurant que les dossiers sont prêts à être examinés par le parquet. Il a conclu en soulignant que l’éradication des politiciens corrompus est indispensable pour rétablir la confiance du public tant envers le Parlement que vis-à-vis du Service de police sud-africain

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