Combien d'argent pouvez-vous gagner en collectant des chariots à l'aéroport ?

The Richey Family

Cette vidéo a été tendance en Espagne et en Belgique

La vidéo part d’une question très précise : « How Much Money Can You Make Collecting Trolleys in the Airport? » et analyse la réponse à partir de l’expérience réelle d’un employé chargé de rassembler les chariots porte-bagages dans un aéroport international. Le protagoniste décrit le poste comme un travail physiquement exigeant mais simple : parcourir de longues distances dans les terminaux, repérer les chariots abandonnés, les ramener aux stations prévues et assurer un flux constant pour les passagers. La durée de service habituelle tourne autour de huit heures, mais il existe des journées de dix ou douze heures lorsque le trafic aérien est dense ou que le personnel manque, ce qui arrive souvent pendant les vacances et les jours fériés.

Sur le plan économique, la vidéo précise que le tarif horaire de base en journée est de 27,88 AUD, montant qui passe à 31 AUD pour les quarts de nuit et atteint 55 AUD le dimanche matin grâce à la paie double prévue par la convention aéroportuaire. Avec ces taux, une semaine standard de 38 heures situe le salaire brut aux alentours de 1 400 AUD, mais les heures supplémentaires obligatoires et les quarts fériés font que le revenu net dépasse fréquemment 1 600 AUD par semaine. À la fin d’un exercice fiscal, cela se traduit par une fourchette de 68 000 AUD à 75 000 AUD bruts, auxquels s’ajoute une contribution de 11 % à la superannuation (le plan de retraite australien) versée par l’entreprise.

Le créateur du contenu souligne que le travail de ramasseur de chariots à l’aéroport ne requiert ni diplôme universitaire ni expérience préalable ; il suffit d’un certificat de sécurité aéroportuaire, d’un bref cours d’initiation et de la capacité de soulever des charges modérées. Malgré cela, le turnover est élevé en raison de la fatigue physique, des variations de température entre les zones climatisées et l’extérieur, et des horaires rotatifs qui comprennent des prises de service à l’aube. Ceux qui restent le font généralement parce que la rémunération est supérieure à la moyenne des autres emplois non qualifiés et parce qu’il existe la possibilité d’être promu superviseur, ce qui ajoute environ 5 AUD de l’heure ainsi que des responsabilités de coordination d’équipe.

Des avantages supplémentaires sont également mentionnés : réductions sur les transports publics vers l’aéroport, parking gratuit, uniformes et chaussures offerts, et possibilité d’échanger des quarts entre collègues pour concilier vie professionnelle et personnelle. La vidéo conclut que, bien que la tâche soit monotone et physiquement exigeante, son principal attrait réside dans la combinaison d’un salaire élevé, d’heures supplémentaires quasi garanties et d’une stabilité de l’emploi au sein de l’environnement aéroportuaire.

En somme, « How Much Money Can You Make Collecting Trolleys in the Airport? » montre qu’un emploi apparemment simple peut générer des revenus comparables à ceux de professions qualifiées, à condition que le travailleur soit prêt à supporter la charge physique et la flexibilité horaire exigées par le fonctionnement d’un aéroport 24 heures sur 24

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