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Il y a une telle mine de trésors dans l'arbre. Je vais faire fortune

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Cette vidéo a été tendance en Ouganda

La vidéo montre comment un habitant d’une zone tropicale découvre un « trésor caché » à l’intérieur de certains arbres d’Aquilaria : le précieux bois d’agar. Le protagoniste explique que, lorsqu’un tronc subit une blessure naturelle ou provoquée, l’arbre sécrète une résine sombre et très aromatique pour se protéger ; au fil des années, cette résine imprègne le cœur du bois et se transforme en une matière parfumée dont la valeur peut dépasser plusieurs milliers de dollars le kilo. À l’écran, on voit le moment où le tronc est entaillé, où l’on extrait les veines noires ; un parfum doux et ambré se dégage, confirmant la qualité de la pièce.

Une fois le bois d’agar extrait, le présentateur montre comment il est classé selon la teneur en résine et la densité. Les morceaux les plus lourds et uniformément imprégnés sont destinés à la sculpture religieuse ou à la joaillerie, tandis que les fragments plus petits sont réduits en poudre pour fabriquer de l’encens et des huiles essentielles, utilisées dans la parfumerie de luxe et la médecine traditionnelle. Un commerçant local pèse le lot et propose une somme qui surprend le protagoniste : la récolte d’un seul arbre malade peut représenter plusieurs années de salaire agricole.

La vidéo se penche également sur la logistique de commercialisation. On y dévoile les contacts avec des grossistes de Hong Kong et de Dubaï, les certificats phytosanitaires exigés pour l’exportation et les marges que peut obtenir celui qui contrôle toute la chaîne, de la détection de l’arbre jusqu’au traitement de l’huile distillée. Le narrateur souligne que ce commerce fonctionne presque comme celui de l’or : la qualité, la pureté aromatique et la rareté déterminent le prix final.

Afin d’éviter la surexploitation, la technique d’inoculation artificielle est évoquée ; elle permet de « blesser » des plantations d’Aquilaria jeunes sans les abattre complètement. Cela génère un flux constant de résine et préserve les forêts naturelles, aujourd’hui inscrites sur la liste des espèces CITES. Le protagoniste conseille aux spectateurs d’acquérir des semences certifiées, d’enregistrer leurs pépinières et de respecter les cycles de guérison de l’arbre, garantissant ainsi une activité durable et légale.

Pour conclure, la vidéo renforce l’idée qu’il existe « un trésor d’une valeur inestimable au cœur de l’arbre » et qu’avec des connaissances techniques et des pratiques responsables, chacun peut le transformer en une source de revenus significative. Les entrepreneurs ruraux sont invités à se former, à s’associer à des distillateurs et à diversifier leur offre de produits dérivés du bois d’agar afin de maximiser les profits sur un marché mondial en plein essor

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