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Les animaux mutés de Tchernobyl

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Les animaux mutants de Tchernobyl

La vidéo explique comment la radioactivité consécutive à la catastrophe nucléaire de 1986 a affecté la faune à l’intérieur de la zone d’exclusion. Depuis lors, des scientifiques ont documenté des changements inhabituels chez les sangliers, loups, cerfs, chiens, oiseaux, insectes et poissons. Outre des taux accrus de tumeurs, des malformations et une espérance de vie réduite, les biologistes observent aussi de subtiles anomalies génétiques qui ne deviennent visibles qu’au laboratoire. Malgré l’exposition chronique à un niveau élevé de rayonnement, certaines populations se sont révélées étonnamment stables, ce qui suggère une sélection naturelle en faveur d’individus plus résistants à la radiation.

Un exemple emblématique est celui des célèbres « loups de Tchernobyl ». Ces prédateurs ont étendu leur territoire jusqu’aux secteurs les plus contaminés et, lors d’études comportementales, présentent une résistance accrue au stress ainsi qu’un profil immunitaire modifié. Les chevaux de Przewalski, réintroduits dans les années 1990, paraissent tout aussi robustes et comptent désormais des centaines de descendants. Des caméras montrent une reproduction sans entrave chez les castors, orignaux et renards, tandis que les amphibiens et les petits rongeurs exhibent souvent des anomalies pigmentaires visibles.

La vidéo traite également d’oiseaux tels que les hirondelles rustiques et les mésanges charbonnières, dont les plumes affichent plus fréquemment des taches blanches ou des queues raccourcies. Chez les insectes — en particulier les sauterelles, papillons et coléoptères — on observe des paires d’ailes asymétriques et des colorations altérées. Des prélèvements de poissons dans les rivières environnantes révèlent un taux de mutation plus élevé chez les œufs et les larves, bon nombre de ces anomalies n’apparaissant qu’après plusieurs générations. Néanmoins, des séries de tests montrent que certaines espèces ont développé des mécanismes antioxydants accrus.

Les chercheurs soulignent que la radiation n’est pas la seule force écologique en jeu : l’absence quasi totale d’activité humaine profite à la nature, avec une pression de chasse réduite, moins d’agriculture et davantage d’espaces refuges. Cette combinaison unique de contamination radioactive et de désertion humaine fait de Tchernobyl un immense laboratoire d’évolution en conditions extrêmes. Des études à long terme doivent déterminer quelles mutations perdurent, lesquelles régressent et comment appliquer ces connaissances à d’autres régions contaminées.

La vidéo conclut sur un bilan mitigé : la zone illustre à la fois les dangers et la capacité d’adaptation du vivant. Pour les visiteurs, certains points restent dangereux pour la santé, mais pour les biologistes, le site offre une occasion précieuse de comprendre l’influence d’une exposition chronique aux radiations sur la génétique, la dynamique des populations et les écosystèmes

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