The Running Man | Bande-annonce officielle (Film 2025) - Edgar Wright, Glen Powell

Paramount Pictures

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La bande-annonce s’ouvre sur un montage frénétique qui situe l’intrigue dans un futur totalitaire où les télé-réalités se sont transformées en spectacles de mort. Sous des lumières stroboscopiques et des plans aériens d’une ville ultratechnologique, une voix off annonce le retour de l’émission la plus regardée de la planète : The Running Man. On y découvre aussitôt Ben Richards, incarné par Glen Powell, jugé pour un crime qu’il n’a pas commis et forcé de devenir candidat afin de laver son honneur.

La patte caractéristique d’Edgar Wright transparaît dans les coupes rythmiques, la bande-son rétro-synthétique et les touches d’humour noir qui contrastent avec la brutalité de l’univers dystopique. De brèves séquences montrent Richards recevant une combinaison blindée, signant son contrat avec la production et pénétrant dans un stade bondé où des milliers de spectateurs scandent son nom. En contre-plongée, l’animateur charismatique promet « le divertissement ultime », soulignant la critique sociale du voyeurisme de masse.

Vient ensuite la présentation des chasseurs professionnels lancés à la poursuite de Richards : un ex-militaire armé d’un lance-flammes, une acrobate maniant des drones létaux et un champion d’arts martiaux vêtu d’une armure néon. Chacun bénéficie de son propre micro-trailer, accompagné de graphiques à l’écran mettant en avant leurs statistiques et la probabilité de survie du protagoniste, inférieure à 1 %.

Le montage alterne des poursuites dans des tunnels industriels, des rues en ruine et des toits couverts d’hologrammes publicitaires. Une course-poursuite à moto se conclut par un saut à travers un panneau géant diffusant des annonces de l’émission, soulignant l’omniprésence corporative. Des plans furtifs révèlent un groupe clandestin piratant le signal pour exposer la manipulation médiatique, laissant entrevoir un arc de rébellion collective.

À mi-parcours, la bande-annonce ralentit avec un dialogue intime entre Richards et une insurgée de la résistance qui demande : « Et si gagner ne changeait rien ? »; le silence tendu met en relief la dimension morale de l’intrigue. S’ensuit une rafale d’images : explosions chorégraphiées, combats au corps à corps filmés avec la précision visuelle typique de Wright et un instant au ralenti où le protagoniste brise le quatrième mur, regardant le public comme pour réclamer sa complicité.

Dans la dernière ligne droite, la musique monte en intensité et les cartons provisoires annoncent l’adaptation « tirée du roman de Stephen King (Richard Bachman) ». La bande-annonce s’achève sur la question : « Qui contrôle le jeu quand le public réclame du sang ? » tandis que l’écran passe au noir, ne laissant qu’un compte à rebours indiquant la sortie mondiale en 2025, avant de se refermer sur le logo de The Running Man vibrant au rythme d’un battement de cœur

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