LA MONTÉE DU DÉGUSTATEUR SPRUNKI... (Animation de dessin animé)

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« RISE of the SPRUNKI EATER… (Dessin animé) » s’ouvre sur Player et Poppy qui explorent un couloir apparemment abandonné de l’usine Poppy Playtime. Le calme est de courte durée : une silhouette amorphe, boursouflée et couverte d’un liquide vert fluorescent jaillit d’un distributeur automatique brisé. Cet être n’est autre que le Sprunki Eater, un monstre né quand un opérateur nommé Spencer est tombé dans une cuve expérimentale de soda « Sprunki » contenant des composants biotechnologiques. L’accident l’a transformé en une créature avide de dioxyde de carbone ; elle détecte la moindre effervescence et dévore tout ce qui contient du gaz. Dès la première minute, la vidéo installe la tension grâce aux sifflements et effets de carbonatation qui soulignent l’obsession du méchant pour toute boisson pétillante.

Dans un flash-back, Mommy Long Legs raconte à Player comment la cupidité de Playtime Co. a conduit l’entreprise à mêler de l’ADN réactif à sa nouvelle gamme de boissons énergétiques. Spencer, employé modèle chargé de nettoyer les déversements chimiques, fut le seul témoin des expériences interdites. Pour le faire taire, le chef de laboratoire trafiqua les commandes de la cuve alors que Spencer effectuait la maintenance nocturne. Il en résulta la fusion de son corps humain avec le concentré Sprunki, donnant naissance au Sprunki Eater. Ce contexte ajoute une dimension tragique : le monstre n’a pas toujours été malveillant ; il est simplement victime de l’ambition de l’entreprise.

L’intrigue centrale suit la course contre la montre de Player, Poppy et Huggy Wuggy pour trouver un antidote avant que le Sprunki Eater n’épuise tout le stock de CO₂ de l’usine. Grâce à des cassettes audio cachées, ils apprennent que la créature s’affaiblit lorsque la carbonatation autour d’elle tombe à zéro. Armés de cet indice, ils élaborent un plan : activer la ventilation industrielle pour purger l’air de son gaz et attirer le monstre dans une chambre à vide. Les poursuites à travers les conduits, ponctuées d’étincelles et d’explosions de canettes, maintiennent un rythme effréné et imprévisible qui captive le jeune public.

Au climax, Player sacrifie sa seule canette de Sprunki Zero pour distraire le monstre tandis que Poppy actionne la porte de confinement. Le Sprunki Eater, désespéré par la dernière bulle, se jette sur la canette et se retrouve piégé dans la chambre sans gaz. À mesure que les secondes passent, le liquide de son corps devient inerte et Spencer reprend brièvement conscience. En larmes, il demande pardon d’avoir tenté de dévorer ses anciens collègues. Ce retournement émouvant renforce le message de la série : derrière chaque méchant se cache une histoire de douleur et de mauvais choix.

Le dénouement laisse la porte ouverte à des suites. Bien que l’antidote stabilise Spencer, les scientifiques détectent encore des traces de CO₂ dans ses cellules, susceptibles de se réactiver. Player réfléchit à la responsabilité éthique de Playtime Co. et promet de démanteler les projets secrets restants. La vidéo se termine sur le plan d’une nouvelle canette expérimentale, « Sprunki MAX », qui clignote dans la pénombre, laissant entendre que la terreur pourrait renaître. Avec humour, action et une morale sur la cupidité corporative, cette animation de GameToons élargit l’univers de Poppy Playtime et introduit un antagoniste inédit qui, grâce à son design visqueux et à ses sons effervescents, se hisse parmi les vilains les plus mémorables de la saga

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