Oncle, ferme les yeux. #hommeétrange #courts #courtmétrage #filmsdamour

AbayomiAlvin Tv

Cette vidéo a été tendance en Ghana et en Nigéria

Le court-métrage commence par un jeune homme qui rend visite à son oncle après de nombreuses années sans contact. La tension est palpable dès la première seconde : la maison est presque plongée dans l’obscurité et le vieil homme reste assis, immobile, le regard fixé sur la porte. Le neveu le supplie : « Tonton, ferme les yeux », car il veut lui révéler quelque chose d’important sans que la vision ne le trouble. Le spectateur ressent la présence gênante d’un étrange homme qui rôde hors champ, élément qui renforce le suspense et annonce que rien n’est ce qu’il paraît.

Lorsque l’oncle finit par céder et se couvre les yeux, une série de souvenirs s’ouvre pour expliquer son mutisme : des années auparavant, il a perdu l’amour de sa vie lors d’un accident imputé à un inconnu identique à l’homme qui rôde maintenant. Sachant que son oncle est prisonnier de la culpabilité et de la solitude, le neveu a organisé de touchantes retrouvailles symboliques. Tandis que le vieil homme garde les yeux fermés, le neveu pose à côté de lui un vieux lecteur diffusant la chanson que sa tante avait l’habitude de chanter ; l’atmosphère passe de l’hostilité à la mélancolie et la caméra révèle le « strange man » comme une représentation physique du traumatisme, non un ennemi réel.

Progressivement, l’oncle comprend qu’il ne peut plus fuir. Ses mains tremblent, mais l’amour qu’il reçoit le pousse à affronter ce souvenir. Lorsqu’il ose ouvrir les yeux, la silhouette de l’étranger se dissipe comme une fumée, preuve qu’elle était le fruit de sa propre peur. L’usage de plans rapprochés, d’une lumière tamisée et de silences prolongés renforce l’atmosphère d’un court-métrage de terreur psychologique qui se transforme finalement en message de rédemption et d’amour.

La scène finale montre l’oncle étreignant son neveu tandis que la musique s’éteint lentement. Sans longs dialogues, le film rappelle que le pardon commence par soi-même et qu’affronter ses fantômes intérieurs permet de retrouver la capacité d’aimer. Le fondu au noir abrupt souligne l’idée que fermer les yeux, ne serait-ce qu’un instant, peut ouvrir le cœur et guérir des blessures profondes, faisant de cette vidéo une œuvre brève mais intense qui mêle le meilleur des films sentimentaux à l’intrigue d’un thriller

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