Tous les raisons pour lesquelles 170 jeunes sont tués en RDC

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Kinshasa. Le gouvernement de la République démocratique du Congo est accusé d'avoir tué 170 jeunes qui ont été arrêtés sous prétexte d'être membres de groupes criminels urbains populaires connus sous le nom de 'Kuluna'.

Les médias locaux en République démocratique du Congo montrent ces jeunes menottés, en larmes, écoutant un discours du ministre de la Justice du pays, Constant Mutamba.

L'organisation internationale de défense des droits de l'Homme Amnesty International a rapporté que les autorités de sécurité du pays ont arrêté plus de 1 400 suspects de crimes présumés membres du groupe Kuluna.

Amnesty International a également déclaré que la plupart des personnes arrêtées étaient des jeunes âgés de 18 à 35 ans, accusés de crimes tels que des invasions de domiciles et des meurtres de civils.

L'Agence de presse Associated Press a rapporté qu'environ 170 jeunes, parmi eux, ont été condamnés à mort et des informations indiquent que ces jeunes ont déjà été abattus par balles dans le pays.

Ces jeunes ont été arrêtés lors d'opérations de sécurité menées dans la région de Ndobo, Lingala, visant à démanteler les gangs criminels de la ville de Ndobo, qui compte plus de 15 millions d'habitants et dirigées par le ministre Mutamba en décembre.

L'Agence de presse Associated Press a rapporté que ces jeunes ont été transférés par groupes depuis la prison de Kinshasa vers une prison secrète et hautement sécurisée en vue de leur exécution.

Selon le ministre de la Justice de la RDC, Mutamba, 70 des détenus ont été transférés le dimanche, tandis que les 102 autres ont été envoyés à la prison d'Angenga, dans la province du Mongala, au nord du pays.

Mutamba a déclaré que tous les jeunes du groupe Kuluna avaient été reconnus coupables de criminalité urbaine, et qu'ils étaient âgés de 18 à 35 ans, sans préciser la date de leur exécution.

Certains citoyens de la RDC ont salué cette décision, affirmant qu'elle contribuera à réduire la peur suscitée par les agissements de ces jeunes, tandis que d'autres craignent que l'application de la peine de mort contre ces jeunes soit une forme de brutalité et une violation des droits de l'Homme.

'Nous soutenons cette décision du ministre de la Justice car elle vise à lutter contre la criminalité en milieu urbain. Auparavant, à 22h, il était risqué de se promener librement dans les rues par peur des jeunes du groupe Kuluna', a déclaré un habitant de Goma, Fiston Kakule, à l'Associated Press.

Espoir Muhinuka, activiste des droits de l'Homme, a averti que l'exécution de ces jeunes pourrait violer les principes fondamentaux de la justice, appelant les autorités de la République démocratique du Congo à respecter les droits de l'Homme.

Cet activiste a exprimé ses craintes qu'une pression politique puisse entraîner des violations des droits et entraîner des condamnations et des exécutions sans respect du système juridique équitable du pays.

La République démocratique du Congo a aboli la peine de mort en 1981, avant de la rétablir en 2006. Les dernières exécutions ont eu lieu en 2003.

En mars 2024, le gouvernement congolais a annoncé la mise en œuvre de la peine de mort pour les personnes reconnues coupables de crimes graves, y compris de trahison.

En mai 2024, huit soldats des Forces armées congolaises ont été reconnus coupables et condamnés à mort, suivis en juillet 2024 par 25 autres soldats pour des crimes similaires, mais on ignore où ils se trouvent actuellement et s'ils ont été exécutés.

Suite à la condamnation à mort de ces jeunes, la directrice adjointe de l'Amnesty International pour l'Afrique de l'Est et du Sud, Sarah Jackson, a déclaré :

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